CODES UTILES

✠ 001 Murdoch Slaughter... Qui est-ce ? Qui est-il vraiment ? Personne n'a vraiment eu l'occasion de le savoir, que ce soit tes amis, ta famille, tes enfants. Personne ne le sait vraiment puisque tu ne t'es jamais vraiment dévoilé. Tu as toujours été quelqu'un de secret, de réservé. On peut le dire, tu as un côté assez hypocrite sur les bords. Tu ne t'es jamais totalement offert à quelqu'un, il y a toujours eu une certaine rétissence et pour ça... Il y a une raison... Ton passé t'as marqué de plusieurs façon. Enfance prisé, enfance absence, tu n'arrives pas à extérioriser tout ce qui se passe en tout. T'es un puit sans fond d'émotions accumulé. Le jour ou tout ça sortira, t'en arriveras à tuer.
✠ 002 Tu es né d'un couple qui à la base était heureux. Il faut le redire : À LA BASE heureux. Leur couple a dérapé à ta naissance et il n'est jamais revenu à la normal. Enfance difficile, ton père est devenu alcoolique et ta mère a fait connaissance avec la drogue. Ils passaient leur temps à se hurler dessus et ils ne se gênaient pas de le faire devant toi. À six ans, tu servais déjà de courseur pour ta mère pour aller lui chercher sa dose. Qui pouvait bien soupçonner un gamin, hein ? Les coups ont fusé très tôt, puisque selon ton père, tu parlais beaucoup trop.
✠ 003 Tu as été muet pendant quelques années. Peu importe ce qu'on pouvait te dire à l'école, dans la rue, ou à la maison, tu ne parlais plus, plus un traitre mot ! Hors de question de risquer quoi que ce soit et pourtant, tu prennait des coups tous les soirs. C'est dans cette période de mutisme que tu as fait connaissance des quatre personnes avec qui tu as monté les HellHounds. Ils n'ont pas cherché à comprendre pourquoi tu ne parlais pas et ils n'ont pas cherché à te faire parler non plus. Ils ont découvert en toi une intelligence que les enseignants ne voyaient pas. Ils t'ont poussé à l'imposer en classe. Tu es devenu premier de classe.
✠ 004 Mais alors... Qu'est-ce qui as fait qu'aujourd'hui tu parles ? En fait, l'événement en question ne t'as pas seulement amené à parler... Il a fait bien plus que ça... Il a sauvé ta vie. Un soir, tu es rentré à la maison, elle était emplie de colère, tu entendais ton père hurler sur ta mère... Une fois de plus... Tu n'y portais pas attention, jusqu'à capter le pourquoi de la dispute. Batte de baseball à la main, ton père était prêt à tuer sa femme. Ta voix s'est brisée, elle qui s'était caché pendant des années. Ce soir là, tu as sauvé la vie de ta mère et même celle de ton petit frère qui vu le jour quelques mois plus tard.
✠ 005 Si ce n'était pas de la naissance de Samael, tu serais mort aujourd'hui. Tu te serais sûrement fait tabasser à mort par ton père, ou tu serais tombé aussi bas que ta mère, ou tu te serais ôté la vie. Quelques jours après sa naissance, ta vie a pris un tout autre sens, puisque ta mère a foutu le camp. Elle a plié bagage et a foutu le camp tu ne sais ou. Toi qui l'as tenue loin de la drogue jusqu'à la naissance de Sammy. Tu t'es retrouvé à élevé ton petit frère seul, malgré la présence de ton père. Cet homme vil qui n'était pas foutu de prendre soin de ses fils.
✠ 006 À seize ans, avec ton petit groupe d'ami, vous avez monté une famille qui a fini par avoir le nom de Hellhounds. Au départ, vous n'étiez que des jeunes qui voulaient se faire entendre de la mauvaise façon. Vous vous foutiez des règles et vous trainiez un peu partout, montaient des fêtes folles à travers la ville. Vous n'étiez que des rebut de la société qui se soutenaient peu importe ce qui arrivait.
✠ 007 À dix-huit ans à peine, ta lettre d'admission dans une grande université - avec une bourse - sous le coude, ton père t'as foutu à la porte. Sans raison, sans retenue. Il a fait ça pendant que ton petit frère était absent. Ce jour là, tu t'es battut avec ton paternel pour rester, mais rien n'a été possible. T'as fait croire à Samael que c'était ton choix de partir et que tu reviendrais le voir régulièrement, qu'il pourrait t'appeler n'importe quand, peu importe l'heure.
✠ 008 Quelque temps après ton arrivée à l'université, t'es tombé sur cette fille qui te faisait royalement chier. Vous ne vous supportiez pas et pourtant, vous étiez toujours ensemble. La poisse quoi. Vingt-trois ans, tu te retrouves pères d'un garçon et pris avec cette fille folle sur les bords qui mettaient du piquant dans ta vie. Un psychologue dirait sûrement que tu t'es refourgué dans la vie que tu as quitté. Ton fils était d'une importance capitale, comparativement à sa mère qui ne voulait même pas s'en occuper. C'est à ce demander pourquoi tu es resté avec elle. C'était peut-être les menaces de te retirer ton fils ?
✠ 009 Deux ans plus tard arrivait ta fille. La mère - la même que ton fils - a eu un tout autre comportement. Elle ne voulait pas te la laisser. Du moins, les premiers temps. C'était toi qui passait tes nuits debout à veiller sur elle. Deux semaines après la naissance de Rose, tu es retourné dans la maison familiale pour affronter ton père. Après quelques années, tu avais enfin réussi à atteindre ce but que tu t'étais fixé. Tu venais annoncer à ton père que tu allais prendre Samael en charge. Tu l'affrontais pour les marques sur ton frère que tu avais observé à distance. Il s'est énervé, il a agrippé un couteau de cuisine avant de s'en prendre à toi. Tout est allé si vite, tu ne te souviens pas de grand chose, seulement de la lame qui a frôlé ton coeur et percé un poumon. Tu as l'impression d'avoir entendu Sammy hurler, mais c'est illogique, il était encore à l'école, non ?
✠ 010 Deux mois dans le coma... Deux longs mois de perdus sans savoir ce qui s'était passé. À ton réveil, impossible de savoir ou est ton petit frère, ton fils ou ta fille. À ton chevet, il y a Martha, épuisée et au regard fixe. Gemma, la mère de tes gosses avaient disparuent, elle avait profité que tu ne sois pas en état de réagir et elle a abandonné les gamins à la maison et elle a foutu le camp sans laisser un mot. Il t'as fallu des semaines avant d'apprendre que ton frère était en hôpital psychiatrique. Plusieurs autres avant de pouvoir le prendre dans tes bras. Tu t'es retrouvé à tout gérer seul. Tes enfants, ton frère loin de toi, c'était difficile de garder la tête hors de l'eau, tu es tombé dans une période sombre de ta vie. Distant, silencieux à nouveau, peu expressif. Tu ne savais plus ou donner de la tête.
✠ 011 Illll y a vingt ans, tu as rencontré cette femme... Belladona... Magnifique, subjugante, enivrante. Elle était jeune, elle n'avait que vingt ans et pourtant, elle a su gravir le mur que tu t'étais imposé. Elle a trouvé ton coeur et l'a réchauffé. Elle t'a montré ce qu'était véritablement l'amour, elle a pris tes enfants comme les siens et ils ont pu connaitre ce qu'était vraiment une mère, même si elle aurait pu être leur soeur. Elle a réveillé en toi une partie que tu ne te connaissais pas, ou très peu. C'était sûrement la femme de ta vie.
✠ 012 Il y a dix-sept ans, ta petite dernière est venue au monde, un vrai trésor. Elle avait tout pour avoir la belle vie. Tu étais là, sa mère l'aimait tout autant que tu le pouvais, elle avait son frère et sa soeur. Tout allait à merveille. Si seulement à avait pu durer. Gemma s'est repointé dans ta vie. Elle était là pour faire pression, elle voulait t'enlever tes enfants, quand elle les avait abandonnés lorsqu'ils avaient le plus besoin d'elle ! Elle trouvait le moyen de se retrouver seule avec toi. Elle te menaçait et ce n'était pas seulement verbalement. Tu n'en as parlé à personne, mais ta Belle s'en est rendu compte, vu les entailles qui commençaient à apparaitre sur ta peau. Elle a voulu porter plainte pour toi, mais tu as refusé. Tu encaissais puisque tant que tu étais là, entre elle et les enfants ; eux n'avaient rien. Tu connaissais la chanson. Tu l'as vécu avec ton père, avec ta mère. Tant que tu étais là, tu limitais les dégats pour ton Sammy.
✠ 013 Il y a quinze ans, 12 janvier 2006, tu es au sol, avec ta petite dernière qui n'a que deux ans, en train de jouer. Large sourire aux lèvres, elle ne cesse de répéter cette phrase qu'elle venait tout juste d'apprendre :Je t'aime papa Elle tournait en rond autour de toi en le répétant. Tu as à peine entendu ta Belle hurler dans la cuisine. Des pas se sont fait entendre, beaucoup trop pour que ce soit elle. La porte de la chambre a été enfoncé et grand protecteur, tu t'es interposé entre ton bébé et eux. La police... En fait... Le swat ? Les armes se sont braqués sur toi et quelques secondes plus tard, tu es brutalisé jusqu'à te retrouver au sol, menotté. Tu es accusé de meurtre sur la personne de Gemma Quill.
✠ 014 Nellan a tout fait foirer ! Ce pauvre con ! Si seulement il s'était fermé la gueule ! Il a voulu bien faire, te fournir un alibi, mais il n'a pas réussi. En fait, il a détruit celui que tu avais vraiment. Ce gamin maladroit à bousillé tes chances de t'en sortir innocent et tu as finis en taule avec perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. Gemma aura su te bousiller la vie jusqu'à t'arracher tes enfants. Car oui... Ton arrivée en taule à détruit ta vie plus que tout le monde pourrait le croire. Les visites qui se sont enchainées et qui ont tous trouvé une fin tragique. Tu as repoussé tout le monde. Tes enfants, ta Belle, ton frère, tes amis. Tu as détruit ce lien que tu avais avec eux à l'aide de simples mots.
✠ 015 Silencieux, royal, tu as eu un putain de statut en taule. On te respectait plus que celui qui reignait sur la cours. Tu n'avais pas peur de lui, tu n'avais peur de rien. Tu n'avais plus de réelles raisons de vivre. On t'avait pris tout ce que tu avais d'important. De temps à autre, tu envoyais une lettre à Nellan qui avait repris ta place. C'était la seule chose qui te gardait la tête hors de l'eau, loin des problèmes.
✠ 016 Quinze ans en prison, c'est long, mais vraiment trop long. Ton mental en a pris un coup et tu en as perdu la mémoire. Des visages se sont effacé, d'autres sont restés figés dans le temps. Imaginez la surprise lorsque ton avocat avec quinze ans de plus se pointe au parloire avec un large sourire. Le responsable du meurtre de Gemma avait été accusé. Il ne t'en avait pas dit plus. En fait, c'était tout ce qu'il savait. Il t'a guidé vers la sortie, là ou Luca, Martha, Willow et Quentin t'attendait déjà avec de larges sourires aussi. Tu n'as pas su te laisser toucher et encore aujourd'hui, les contacts physiques sont assez difficile, tu as encore cet instinct de recule. Tu es libre et tu n'as toujours pas l'impression de l'être après près de quatre mois.